Nous passons un rapide "bonjour au revoir" aux Moreau le
dimanche matin : ce sont des amoureux des oiseaux et ils doivent se
diriger vers "el condor", nous voulons aller dans Cordoba et aimerions bien
avoir un autographe de Sébastien Loeb (en vain).
Les alentours de la ville ont un petit air de France ! Grandes prairies
vertes, montagnes aux hauteurs raisonnables... La ville en elle-même n'a
rien d'extraordinaire, même si nous sommes surpris de trouver quelques
monuments digne de ce nom (au niveau architecture).
Nous nous dirigeons vers les vallées Calchaquies. Nous nous
promenons rapidement dans le parc des menhirs à Mollar et rencontrons
Patrick et Magali (deux français partis pour 9 mois, que nous ramènerons
jusqu'à leur maison d'hôte). Nous nous arrêtons dans un musée
incontournable dit "museo Pachamama". Une idée farfelue d'un homme
riche il y a huit ans qui n'a pas eu besoin de faire appel à un
architecte, seule sa fantaisie et sa création ont permis la construction
de ce monument formidable, très propre et ayant pour guide un homme fort
sympathique.
les menhirs ...
Le formidable museo Pachamama. Un Grand Merci à tous
ceux qui nous envoient des messages sympas (et vous êtes vraiment
nombreux) pour nous dire que notre site vous plait !
Nous nous dirigeons ensuite vers
les ruines de Quilmes où nous passons une nuit très calme avant de nous
lever très tôt (7h) pour la visite. Nous sommes sous le charme du lever de
soleil et crapahutons pour admirer le site d'en haut. Les garçons sont
émerveillés et n'hésitent pas à le faire savoir. La montagne qui nous fait
face répète leur joie et ça les fait bien rigoler. Le site encore
endormi, résonne des deux voix de nos enfants : d'habitude nous sommes
pour la discrétion, mais là il n'y a personne alors jouez avec les échos
les enfants !
ruines de Quilmes Arrivés à Cafayate se pose à nous le
dilemme de prendre la route ou la piste pour rejoindre Salta. Tous les
guides et offices de tourismes nous disent que les deux sont à faire. Nous
optons donc pour prendre la route sur les 50 premiers kilomètres, revenir
sur nos pas et prendre la piste pour passer la nuit à Cachi. Sans aucun
doute il est préférable d'emprunter le goudron car la piste est dans un
piteux état et beaucoup moins spectaculaire que la route de l'autre côté. Nous regrettons un peu notre
choix car tout le monde ressort éprouvé par ce détour. Nous ne regrettons
tout de même pas notre arrivée dans le petit village tranquille de Cachi
avec sa jolie église aux airs "Far West" : même le vent est là pour
soulever un voile de poussière.
coté route (x 3), plus typique : coté piste Il est bon
de noter que depuis un mois, grâce à l'aide d'Adria nous avons un cumulus
qui fonctionne parfaitement et notre camion marche comme sur des roulettes
(vu son poids, des roulettes c'est peut-être pas suffisant !).
Nous avons laissé problèmes mécaniques, ennuis de vis
dévissées, pluie et douleurs de dos depuis un petit moment et nous en
sommes réellement satisfait. Nous profitons totalement du voyage et sommes
...... en Vacances ! C'est bon !! La fin de la
route (entre Cachi et Salta) n'est pas mauvaise et nous contemplons un
paysage certes nuageux, mais très surprenant. Nous montons jusqu'à 3300
mètres avant de redescendre enfin sur Salta. Pourquoi enfin ?? Nous connaissons
déjà le camping et nous savons que pour 10 pesos par nuit (environ 3
petits euros) nous allons avoir de
l'eau à gogo (pouvoir tout laver dehors et dans le camion, bonhommes
inclus), de l'électricité (recharger les batteries), des empanadas à coté
(ne pas cuisiner pendant plusieurs jours), des garages (réviser pica),
internet à deux pas, des jeux pour les enfants, la plus grande piscine
(vide) du monde (pour faire du vélo dedans)...
l'église de Cachi, son musée, la route pour Salta ... dans les nuages.
Nous passons 4 nuits dans notre ville chérie. Nous pensions
partir le lundi mais Cléo est dans une période un peu folle et de plus de
sauter en vélo une marche de un mètre de haut, il ne trouve rien de mieux
que de se laisser tomber d'un banc (sur du béton bien sûr). Il se retrouve
avec un oeuf impressionnant. Ne sachant pas comment l'oeuf va réagir avec
l'altitude (4800 mètres) nous préférons attendre 24 heures supplémentaires
pour le laisser dégonfler un peu, ce qui me laissera le temps d'essayer de
photographier quelques colibris provocateurs rodant autour du camion. Nous
irons aussi à l'alliance française pour faire le plein de lecture et
quelques emplettes dans les rues piétonnes de la ville.
un pins dans la piscine, tic tac poum (en vrai c'est encore plus
impressionnant !), yes ! je t'ai eu ! |