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Argentine 4

Petite info. Seule la page en cours est en dates décroissantes. Toutes les autres pages se lisent comme un carnet de route "normal".

Du

9/05/06

Nous rangeons tout calmement le camion avant de partir de Salta vers 17 h.
Du

1/05/06

Au

8/05/06

Nous passons un rapide "bonjour au revoir" aux Moreau le dimanche matin : ce sont des amoureux des oiseaux et ils doivent se diriger vers "el condor", nous voulons aller dans Cordoba et aimerions bien avoir un autographe de Sébastien Loeb (en vain).

Les alentours de la ville ont un petit air de France ! Grandes prairies vertes, montagnes aux hauteurs raisonnables... La ville en elle-même n'a rien d'extraordinaire, même si nous sommes surpris de trouver quelques monuments digne de ce nom (au niveau architecture).

Nous nous dirigeons vers les vallées Calchaquies. Nous nous promenons rapidement dans le parc des menhirs à Mollar et rencontrons Patrick et Magali (deux français partis pour 9 mois, que nous ramènerons jusqu'à leur maison d'hôte). Nous nous arrêtons dans un musée incontournable dit "museo Pachamama". Une idée farfelue d'un homme riche il y a huit ans qui n'a pas eu besoin de faire appel à un architecte, seule sa fantaisie et sa création ont permis la construction de ce monument formidable, très propre et ayant pour guide un homme fort sympathique.

les menhirs ...

Le formidable museo Pachamama.

Un Grand Merci à tous ceux qui nous envoient des messages sympas (et vous êtes vraiment nombreux) pour nous dire que notre site vous plait !

Nous nous dirigeons ensuite vers les ruines de Quilmes où nous passons une nuit très calme avant de nous lever très tôt (7h) pour la visite. Nous sommes sous le charme du lever de soleil et crapahutons pour admirer le site d'en haut. Les garçons sont émerveillés et n'hésitent pas à le faire savoir. La montagne qui nous fait face répète leur joie et ça les fait bien rigoler. Le site encore endormi, résonne des deux voix de nos enfants : d'habitude nous sommes pour la discrétion, mais là il n'y a personne alors jouez avec les échos les enfants !

ruines de Quilmes

Arrivés à Cafayate se pose à nous le dilemme de prendre la route ou la piste pour rejoindre Salta. Tous les guides et offices de tourismes nous disent que les deux sont à faire. Nous optons donc pour prendre la route sur les 50 premiers kilomètres, revenir sur nos pas et prendre la piste pour passer la nuit à Cachi. Sans aucun doute il est préférable d'emprunter le goudron car la piste est dans un piteux état et beaucoup moins spectaculaire que la route de l'autre côté. Nous regrettons un peu notre choix car tout le monde ressort éprouvé par ce détour. Nous ne regrettons tout de même pas notre arrivée dans le petit village tranquille de Cachi avec sa jolie église aux airs "Far West" : même le vent est là pour soulever un voile de poussière.

coté route (x 3), plus typique : coté piste

Il est bon de noter que depuis un mois, grâce à l'aide d'Adria nous avons un cumulus qui fonctionne parfaitement et notre camion marche comme sur des roulettes (vu son poids, des roulettes c'est peut-être pas suffisant !). Nous avons laissé problèmes mécaniques, ennuis de vis dévissées, pluie et douleurs de dos depuis un petit moment et nous en sommes réellement satisfait. Nous profitons totalement du voyage et sommes ...... en Vacances ! C'est bon !!

La fin de la route (entre Cachi et Salta) n'est pas mauvaise et nous contemplons un paysage certes nuageux, mais très surprenant. Nous montons jusqu'à 3300 mètres avant de redescendre enfin sur Salta. Pourquoi enfin ?? Nous connaissons déjà le camping et nous savons que pour 10 pesos par nuit (environ 3 petits euros) nous allons avoir de l'eau à gogo (pouvoir tout laver dehors et dans le camion, bonhommes inclus), de l'électricité (recharger les batteries), des empanadas à coté (ne pas cuisiner pendant plusieurs jours), des garages (réviser pica), internet à deux pas, des jeux pour les enfants, la plus grande piscine (vide) du monde (pour faire du vélo dedans)...

l'église de Cachi, son musée, la route pour Salta ... dans les nuages.

Nous passons 4 nuits dans notre ville chérie. Nous pensions partir le lundi mais Cléo est dans une période un peu folle et de plus de sauter en vélo une marche de un mètre de haut, il ne trouve rien de mieux que de se laisser tomber d'un banc (sur du béton bien sûr). Il se retrouve avec un oeuf impressionnant. Ne sachant pas comment l'oeuf va réagir avec l'altitude (4800 mètres) nous préférons attendre 24 heures supplémentaires pour le laisser dégonfler un peu, ce qui me laissera le temps d'essayer de photographier quelques colibris provocateurs rodant autour du camion. Nous irons aussi à l'alliance française pour faire le plein de lecture et quelques emplettes dans les rues piétonnes de la ville.

un pins dans la piscine, tic tac poum (en vrai c'est encore plus impressionnant !), yes ! je t'ai eu !

Du

21/04/06

Au

31/04/06

Arrivés en Argentine nous irons faire un tour à l'Aconcagua (qui étrangement se trouve en Argentine mais entre les deux frontières). Nous dormons à Polbaredas dans un coin bien au calme à coté de la gare désaffectée aujourd'hui.

Départ à 10h (décalage horaire oblige) nous aurons droit à notre premier arrêt par la police. Pascal offre généreusement une bouteille de vin français car il a doublé un camion alors qu'il y avait une ligne blanche (ici en fait ce sont deux lignes jaunes continues) et le policier nous demande 100 $ US. Un bouteille de vin c'est pas si terrible.

Voyez que ça va bien !!

Nous sentons la différence de pays. Nous visitons une cave (gratuite bien sûr) et dès notre arrivée, alors que la visite ne commence dans 45 minutes, le gardien nous ouvre et nous installe dans la cour : eau à volonté et gratuite.

Petite visite de Mendoza et détente au parc avec les enfants qui sont tout contents car papa leur à loué une petite voiture électrique qui avance comme celle des parents. Nous passons la soirée chez Delphine, Gilles (couple français qui tiennent une auberge de jeunesse) et Horus (un bébé chien : Matin des Naples avec qui le délire est total, Cléo et Horus ont la même force : spectacle assuré !)

Lendemain difficile, mais tranquille dans la ville. Nous sommes attendus chez Delphine et Gilles ce soir pour une parilla. Nous irons donc nous reposer de notre nuit au parc. Delphine et Gilles sont vraiment gentils. Nous nous entendons bien et passons des moments très agréables (mais tardifs ! hi hi !)

la ville, le parc, la parilla chez nos amis français, Horus

Nous voici à Vallecito ville fort surprenante où nous dormirons. Nous reconnaissons un petit air de "Lourdes". L'histoire du village explique qu'une jeune mère traversant le désert avec son enfant, est tombée au sol par manque d'eau. Elle est décédée, son fils à été retrouvé sauvé, car il buvait le lait à son sein. La ville est truffée de maquettes de maisons et de plaques d'immatriculation (pour protéger, nous imaginons, les propriétés des pèlerins) mais surtout de petites boutiques avec toute la panoplie de statuette, bougies...

Defunta Corea

Direction ensuite vers la vallée Fertile où nous rencontrons un couple de français et leurs enfants de 6 et 8 ans avec qui nous passerons l'après-midi (sortie de vélos et récolte de plumes pour les titis). Christophe et Edwige se rendent à Cordoba pour assister à un rallye automobile international qui se déroule ce week-end. Pascal ne sera pas difficile à convaincre, nous changeons donc nos plans pour la fin de la semaine.

Nous dormons devant le Parc de la vallée de la Lune (Ischiguelasto). Nous sommes prêts à 9h pour le premier départ et suivons un convoi (une voiture de français avec le guide, un bus de brésiliens, Christophe et Edwige et nous) pour l'un des parcours les plus extraordinaires de notre voyage. A la fin de la visite (40km en 4h) nous nous dirigeons vers un deuxième parc à 80km pour une deuxième visite : Talampaya (très joli, mais plus cher et moins sympa que la première).

vallée de la lune, les amis, les boules ! c'est beau, c'est bizarre !

brochette de français, talampaya, deux fourmis.

La journée du jeudi est basée sur la chance. Après avoir passé une nuit très calme à Patquia, nous devons rejoindre Christophe et Edwige qui ont pris de l'avance sur nous (nous nous sommes plus ou moins donné rendez vous à Villa Carlos Paz), nous nous réveillons sous un soleil radieux. Les enfants paraissent prêts à affronter cette journée en joie ..... tout va bien. Nous passons à Villa de Soto où nous nous arrêtons pour faire le plein. L'essence n'y est pas gratuite, mais par contre douches, eau, barbecue (non, il n'était pas allumé, nous l'avons fait nous même :o)), laverie (1€ le lavage + le séchage). Notre arrêt se transforme en tornade pour le camion et nous repartons comme des sous neufs !!

Arrivés à Villa Carlos Paz, la ville est beaucoup plus grande que prévu et nous pensons que nos retrouvailles vont être difficiles, mais, comme c'est une très bonne journée, nous tombons nez à nez avec le camion de nos amis. Petit barbecue en ville avant de nous diriger vers les lieux d'une spéciale. Comme nous trouvons une place sympa, nous y restons pour deux nuits. Les garçons sont ravis car nous sommes garés devant la route et ils voient la course de leur lit. En fin de course (samedi midi) une équipe de jeunes nous invite pour une parilla. Pascal raconte notre voyage et l'un des jeunes lui répond : "tu as du courage !! passer un an avec ta femme 24H/24 c'est vraiment de l'aventure !! Chapeau ". La remarque m'a beaucoup fait rigolée (d'autant plus que c'est la première fois que l'on nous dit ça).

Nous redescendrons dans l'après-midi car nous avons rendez-vous avec les Moreau que nous avons déjà vu il y a tout juste trois mois. Les retrouvailles sont fort sympathiques et nous sommes contents de pouvoir nous raconter réciproquement nos histoires (eux vont rentrer en France dans 10 jours).

ce que nous voyons de notre lit, la course un peu plus loin au milieu des gauchos, les Moreau

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