mercredi

16h, Nous nous dirigeons vers la frontière que nous passons sans trop de difficulté finalement, mais avec beaucoup de galopade pour Pascal qui se fait balader de bureaux en bureaux. Ayant été prévenu de trafics de drogue potentiels, nous nous chargeons avec les enfants de la surveillance du camion. Les deux loulous prennent leur rôle de gendarme très au sérieux et sont très efficaces.

Pas sitôt passée la frontière que nous voilà coincé sur la seule et unique route, par une manifestation (6 vélos et 20 personnes) qui promettent de rester là jusqu'à 18h (nous avons changé d'heure et devrons attendre 3h). N'ayant plus rien dans notre frigo (contrôle sanitaire oblige), nous prenons notre mal en patience et allons faire des courses. Nous revenons devant nos manifestants qui finalement ont prévu de rester jusqu'à 20h et  nous font un super feu de joie en plein milieu de la route. Nous ne nous démontons pas et nous mettons à table et organisons des jeux avec les enfants.

Tout se passe tranquillement pour nous. Au programme pop corn et crêpes pour tout le monde (enfin pour nous) . Comme prévu, tout se débloque à 20h et nous démarrons (un peu inquiets) sur les pistes boliviennes en pleine nuit.

Nous nous nous arrêtons au hasard dans un village où nous sommes accueillis par 5 jeunes super sympa avec qui nous passons la soirée, et partageons la fin de nos crêpes.

vendredi

Nous nous dirigeons maintenant vers Tupiza, petit village calme aux marchés agréables. Nous nous y restaurons pour tous les 4 (glaces comprises) pour 1€30. C'est hallucinant !! Nous n'en croyons pas notre porte-monnaie !!

La première remarque qui nous vient à l'idée est la taille des gens (ils sont vraiment très petits  et font au moins une tête de moins que nous). Pour ce qui est de l'hygiène, tous les aliments sont posés plus ou moins parterre et ne sont pas forcément de la toute dernière fraîcheur.

Dans l'après midi, nous nous dirigeons vers un lit de rivière extraordinaire, bordé de canyon. Possibilité pour nous de faire de photos extra avec  mes titis jolis en train de faire l'aventure.

Petit "Hic" au problème, comme nous l'avions dis pour l'Argentine (et là c'est pire) les voitures sont dans un état lamentablement pourries ! Je passe devant un camion stationné et vide, qui à le frein qui  lâche (va-t-en savoir pourquoi ?)

Vous déduisez la suite, impossible de m'échapper, je me retourne et évidemment, me fait renverser par l'engin et ressort de là, tout en sang (blessures uniquement superficielles mais choquantes pour les enfants) et surtout avec une cote fêlée, le sacrum fracturé ainsi que le bassin à 3 endroits et le nerf sciatique esquinté ce qui me vaut un engourdissement partiel de la jambe droite (coté qui a le plus été touché).

De nombreuses choses TRÈS comiques sont à vous raconter sur la suite des événements, mais nous sommes malheureusement obligés de mettre notre site en suspend jusqu'à ce que nous repartions, je l'espère, pour Noël à Ushuaia.

Pour le rapatriement, Daniel le papa de Pascal est venu chercher les enfants, Pascal, lui est parti à l'aventure le pauvre, tout seul pour rapporter le c-car à Buenos Aires, pendant que moi, je finissais de subir la dernière opération au chili.

Nous remercions très très chaleureusement tous ceux qui nous ont aidés et soutenus pendant les 3 difficiles semaines entre l'accident et notre arrivée en France.

Aujourd'hui, je travaille dur dans un centre de rééducation près de Toulouse pour vous retrouver très vite. Soyez patients.

A TRÈS BIENTÔT SUR LA PAGE Carnet de route 4 : Argentine 2